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La critique soutient que la taxation annuelle de 1 % des patrimoines dits « improductifs » repose sur un fondement économique fragile. Elle ne taxe pas un revenu mais la détention d’actifs, indépendamment de tout rendement, ce qui revient à un prélèvement récurrent sur la propriété elle-même. Ce mécanisme pénalise fortement l’investissement, crée des effets procycliques, complique la détention via des structures sociétaires et peut conduire à des ventes forcées d’actifs. L’histoire économique montre que ce type de taxe entraîne fuite des capitaux, baisse de l’investissement productif et, à terme, affaiblissement de la base fiscale. Selon l’auteur, cette logique traduit une inquiétude sur la soutenabilité budgétaire de l’État et s’apparente à un glissement vers une fiscalité de type collectiviste. À l’inverse, les pays ayant redressé durablement leur économie l’ont fait par des réformes structurelles : maîtrise des dépenses publiques, fiscalité stable, attractivité pour l’investissement et renforcement de l’éducation financière, plutôt que par une taxation accrue du patrimoine
Cette première introduction pose un enjeu central de la politique : celui de la liberté. Qu'entend t-on par ce mot vague dans le domaine de la politique ? En quoi la liberté est-elle nécessaire ? Comment la préserver sans tomber dans l'anarchie ? Des questions aussi simples qu'essentielles qui permettraient de prendre conscience des vrais enjeux politiques pour une société plus juste.
Nous proposons la découverte d'un sujet aussi grand et important que l'existence de Dieu. Ce problème fut posé en des termes nouveaux et modernes par le philosophe Claude Tresmontant. A sa suite, nous aimerions partager les preuves de l'existence de Dieu afin de mieux cerner les discussions et de comprendre les raisonnements qui ont permis de les formuler. Athées comme croyants pourront, par l'enchainement clair des idées, avoir un panorama de ce débat philosophique qui est aujourd'hui relégué de façon confortable par les uns et par les autres au delà des limites de la raison humaine. Bien loin de pervertir la raison, cette question l'implique tout au long de son développement.
Cet article vise à réfléchir sur ce qu'est l'art, question que pose l'art contemporain dans ces oeuvres. Nous verrons que la réponse ne peut être détaché de la question du beau, qui est intimement lié à l'art classique. D'autre part, la nouvelle vision de l'art qui offre une tentative de séparation de l'esthétisme et de l'art, par ses résultats et sa logique, confirme que cette liaison est pourtant nécessaire.
Ce petit essai se propose d’éclaircir l’une des thèses majeures du féminisme contemporain : l’idée que les différences entre l’homme et la femme seraient presque entièrement produites par la société, et donc indéfiniment remodelables. En suivant pas à pas les arguments du constructivisme, l’auteur en met au jour les présupposés, la cohérence interne et les impasses. À distance des slogans comme des anathèmes, le texte repart de questions simples et anciennes : qu’est-ce qu’un homme, qu’est-ce qu’une femme, qu’est-ce qu’aimer et vivre ensemble quand les sexes ne sont ni identiques ni étrangers l’un à l’autre ? En croisant philosophie, biologie, psychologie et observation du réel, il montre comment l’égalitarisme moderne en vient souvent à nier la part naturelle de la différence sexuelle, au risque de produire de nouvelles formes d’aveuglement. Cet ouvrage n’est ni un manifeste de plus, ni un procès à charge, mais une invitation au débat raisonnable. Il cherche moins à « gagner » contre le féminisme qu’à démêler ce qui, en lui, relève d’une juste exigence d’égalité et ce qui procède d’une méconnaissance de la nature humaine, afin de rouvrir la voie à une véritable entente entre hommes et femmes.