Étude sur les ressorts du féminisme constructiviste
Ce petit essai se propose d’éclaircir l’une des thèses majeures du féminisme contemporain : l’idée que les différences entre l’homme et la femme seraient presque entièrement produites par la société, et donc indéfiniment remodelables. En suivant pas à pas les arguments du constructivisme, l’auteur en met au jour les présupposés, la cohérence interne et les impasses. À distance des slogans comme des anathèmes, le texte repart de questions simples et anciennes : qu’est-ce qu’un homme, qu’est-ce qu’une femme, qu’est-ce qu’aimer et vivre ensemble quand les sexes ne sont ni identiques ni étrangers l’un à l’autre ? En croisant philosophie, biologie, psychologie et observation du réel, il montre comment l’égalitarisme moderne en vient souvent à nier la part naturelle de la différence sexuelle, au risque de produire de nouvelles formes d’aveuglement. Cet ouvrage n’est ni un manifeste de plus, ni un procès à charge, mais une invitation au débat raisonnable. Il cherche moins à « gagner » contre le féminisme qu’à démêler ce qui, en lui, relève d’une juste exigence d’égalité et ce qui procède d’une méconnaissance de la nature humaine, afin de rouvrir la voie à une véritable entente entre hommes et femmes.

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