ZUC & IFI
La critique soutient que la taxation annuelle de 1 % des patrimoines dits « improductifs » repose sur un fondement économique fragile. Elle ne taxe pas un revenu mais la détention d’actifs, indépendamment de tout rendement, ce qui revient à un prélèvement récurrent sur la propriété elle-même. Ce mécanisme pénalise fortement l’investissement, crée des effets procycliques, complique la détention via des structures sociétaires et peut conduire à des ventes forcées d’actifs. L’histoire économique montre que ce type de taxe entraîne fuite des capitaux, baisse de l’investissement productif et, à terme, affaiblissement de la base fiscale. Selon l’auteur, cette logique traduit une inquiétude sur la soutenabilité budgétaire de l’État et s’apparente à un glissement vers une fiscalité de type collectiviste. À l’inverse, les pays ayant redressé durablement leur économie l’ont fait par des réformes structurelles : maîtrise des dépenses publiques, fiscalité stable, attractivité pour l’investissement et renforcement de l’éducation financière, plutôt que par une taxation accrue du patrimoine

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